mardi 6 mars 2012
LE JOURNALISTE DENIS ROBERT
904 SOUS LES PAVÉS… DENIS ROBERT - 1/3 par
907 SOUS LES PAVÉS, DENIS ROBERT 2/3 par latelelibre
SOUS LES PAVÉS, DENIS ROBERT 3/3 par
Denis ROBERT blanchi dans l'affaire Clearstream
Par LEXPRESS.fr, publié le 08/02/2011 à 16:30
La Cour de cassation a annulé la condamnation en appel du journaliste Denis Robert jeudi 3 février, après dix ans de procès contre la société Clearstream
Jeudi 3 février 2011, le journaliste d'investigation Denis Robert a été blanchi par la Cour de cassation de sa condamnation à payer 4500 euros de dommages et intérêts à la société Clearstream pour avoir affirmé l'implication de la chambre de compensation internationale luxembourgeoise dans le blanchissement d'argent sale. Trois documents du journaliste étaient visés : deux livres intitulés Révélations et La Boîte noire - alors qu'ils étaient épuisés, ils devraient être réédités dans une "version complète et enrichie", selon les déclarations de l'éditeur Laurent Beccaria à Actualitte.com - et un documentaire diffusé sur Canal +, intitulé Les Dissimulateurs, qui traitaient tous du fonctionnement douteux du groupe, bien avant que l'affaire ne devienne politique. Denis Robert compte maintenant demander réparation à la chambre de compensation. Contrairement à ce que nous avions annoncé précédement, il ne compte pas se consacrer désormais à la peinture, même s'il est peintre-plasticien à ses heures. Denis Robert a confié à LEXPRESS.fr qu'il comptait bien "persévérer dans le journalisme".
LE BLOG DE RENAUD REVEL révèle !!!!
Denis Robert renvoie Clearstream dans ses cordes.
LE 5 FÉVRIER 2011 12H40 | PAR RENAUD REVEL
Par trois arrêts en date du jeudi 3 février 2011, la Cour de Cassation a cassé les trois arrêts rendus par la Cour d’Appel de Paris le 16 octobre 2008 qui avait condamné Denis ROBERT pour diffamation à la suite de la publication de ses deux ouvrages « REVELATION$ » et « LA BOITE NOIRE » et de la diffusion du documentaire « LES DISSIMULATEURS » sur Canal +.
La Cour de cassation reconnaît ainsi que l’intérêt général du sujet traité et le sérieux de l’enquête conduite par Denis ROBERT autorisaient les propos et les imputations contenus dans ses deux livres et son documentaire.
Les avocats de Denis ROBERT, Michel ZAOUI et Bénédicte LITZLER, soulignent que les arguments retenus par la Cour de Cassation sont ceux-là mêmes qui ont été développés dans le cadre de sa défense au cours des dix années de procédure. Il s’agit d’une juste reconnaissance de la qualité de son travail.
Toutes les demandes de la société CLEARSTREAM à l’encontre de Denis ROBERT sont ainsi définitivement rejetées et elle est d’ores et déjà condamnée à verser à Denis ROBERT la somme de 9 000 euros, outre le remboursement des sommes qu’il avait dû verser à la suite de ses condamnations.
En revanche, en ce qui concerne les seules demandes de Denis ROBERT à l’encontre de CLEARSTREAM, les trois affaires sont renvoyées devant la Cour d’Appel de Lyon. Ce dernier entend effectivement demander réparation pour le lourd préjudice subi pendant les dix années de procédure au cours desquelles il a dû affronter l’acharnement et le harcèlement judiciaire de la Chambre de compensation Luxembourgeoise.
Il faut rappeler qu’à la suite de ses condamnations en 2008, CLEARSTREAM avait proposé une transaction à Denis ROBERT que celui-ci avait refusée, prêt à poursuivre le combat judiciaire jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour voir ses droits reconnus.
Beau combat, en tout état de cause, que celui de ce journaliste pugnace qui, pris dans ce tourbillon qu’est cette énorme affaire, n’aura jamais rien lâché.
vendredi 2 mars 2012
SAVOIE TIGNES,LE MAIRE DE TIGNES Olivier ZARAGOZA COMPARAIT POUR PRISE ILLEGALE D'INTERET
LE JUGEMENT SERA RENDU LE 26 MARS PROCHAIN
Le maire de Tignes Olivier Zaragoza se défend de tout enrichissement personnel dans la transaction concernant l’immeuble du Jhana. Une audience très attendue ce lundi au tribunal d’Albertville. Le DL/J.L
Le maire de Tignes Olivier Zaragoza se défend de tout enrichissement personnel dans la transaction concernant l’immeuble du Jhana. Une audience très attendue ce lundi au tribunal d’Albertville. Le DL/J.L
Le conseil municipal de Tignes a adopté mercredi, une motion de confiance et de soutien à Olivier Zaragoza, le maire de la commune. Celui-ci attend son jugement qui sera rendu le 26 mars prochain après sa comparution le 30 janvier dernier devant le tribunal correctionnel d’Albertville pour prise illégale d’intérêt. Six mois de prison avec sursis, une amende de 40 000 euros, la privation des droits civiques et une peine d’inéligibilité ont été requis par le parquet. Le conseil municipal a voulu réaffirmer sa détermination à poursuivre le travail engagé et sa solidarité avec le maire.
PAGE 2 :
-------
Le maire Olivier Zaragoza comparaît suite à une plainte de Bernard Reymond pour prise illégale d’intérêt. L’un et l’autre assurent vouloir assister à cette confrontation qui divise profondément la commune de Haute Tarentaise.
Pour l’entourage de Bernard Reymond, maire de 1995 à 2001, l’affaire est entendue : « le maire a usé de sa fonction pour s’enrichir personnellement. » L’accusation du plaignant est grave. Elle porte sur la séance du 2 avril 2008 au cours de laquelle « le conseil l’a autorisé, en sa qualité de maire, à signer une convention d’aménagement avec la “SAS MGM” pour le projet de construction de l’immeuble “Le Jhana” dans lequel il était directement intéressé à titre de futur propriétaire d’un lot destiné à usage commercial. » En l’occurrence un magasin de sport.
Pour Bernard Reymond, « le maire a été pris la main dans le sac ». Un argument largement développé pendant des mois passés à tenter de discréditer Olivier Zaragoza sur un site internet. « C’est le seul moyen de briser la loi du silence. »
En face, le maire se dit « serein et prêt à s’expliquer. Il n’y a pas eu d’enrichissement personnel et la collectivité n’a subi aucun préjudice. Je me trouve face à un homme du passé, aigri, qui s’acharne à me déstabiliser en attaquant l’homme plutôt que ses réalisations. » Il estime que Bernard Reymond lui reproche son sens des affaires. « C’est interdit ? En tant que président de SEM (société d’économie mixte), mon patrimoine est épluché plus que celui de n’importe quel citoyen. Il y a une étanchéité totale entre ma vie professionnelle et ma fonction élective. »
Au delà de Tignes, Olivier Zaragoza pose la question délicate de la charge du maire dans une station de ski. « Combien sont commerçants, hôteliers ou travaillent dans l’immobilier. Il faudrait tout arrêter une fois élu ? »
Bernard Reymond pose lui aussi la même question, pour avoir exercé ce mandat comme adjoint puis premier magistrat : « C’est un petit village de 2200 habitants avec de très gros moyens : un budget de 25 millions d’euros. Le maire a des pouvoirs trop importants. »
source :Le DL/J.L http://www.ledauphine.com /savoie/
Le maire de Tignes Olivier Zaragoza se défend de tout enrichissement personnel dans la transaction concernant l’immeuble du Jhana. Une audience très attendue ce lundi au tribunal d’Albertville. Le DL/J.L
Le maire de Tignes Olivier Zaragoza se défend de tout enrichissement personnel dans la transaction concernant l’immeuble du Jhana. Une audience très attendue ce lundi au tribunal d’Albertville. Le DL/J.L
Le conseil municipal de Tignes a adopté mercredi, une motion de confiance et de soutien à Olivier Zaragoza, le maire de la commune. Celui-ci attend son jugement qui sera rendu le 26 mars prochain après sa comparution le 30 janvier dernier devant le tribunal correctionnel d’Albertville pour prise illégale d’intérêt. Six mois de prison avec sursis, une amende de 40 000 euros, la privation des droits civiques et une peine d’inéligibilité ont été requis par le parquet. Le conseil municipal a voulu réaffirmer sa détermination à poursuivre le travail engagé et sa solidarité avec le maire.
PAGE 2 :
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Le maire Olivier Zaragoza comparaît suite à une plainte de Bernard Reymond pour prise illégale d’intérêt. L’un et l’autre assurent vouloir assister à cette confrontation qui divise profondément la commune de Haute Tarentaise.
Pour l’entourage de Bernard Reymond, maire de 1995 à 2001, l’affaire est entendue : « le maire a usé de sa fonction pour s’enrichir personnellement. » L’accusation du plaignant est grave. Elle porte sur la séance du 2 avril 2008 au cours de laquelle « le conseil l’a autorisé, en sa qualité de maire, à signer une convention d’aménagement avec la “SAS MGM” pour le projet de construction de l’immeuble “Le Jhana” dans lequel il était directement intéressé à titre de futur propriétaire d’un lot destiné à usage commercial. » En l’occurrence un magasin de sport.
Pour Bernard Reymond, « le maire a été pris la main dans le sac ». Un argument largement développé pendant des mois passés à tenter de discréditer Olivier Zaragoza sur un site internet. « C’est le seul moyen de briser la loi du silence. »
En face, le maire se dit « serein et prêt à s’expliquer. Il n’y a pas eu d’enrichissement personnel et la collectivité n’a subi aucun préjudice. Je me trouve face à un homme du passé, aigri, qui s’acharne à me déstabiliser en attaquant l’homme plutôt que ses réalisations. » Il estime que Bernard Reymond lui reproche son sens des affaires. « C’est interdit ? En tant que président de SEM (société d’économie mixte), mon patrimoine est épluché plus que celui de n’importe quel citoyen. Il y a une étanchéité totale entre ma vie professionnelle et ma fonction élective. »
Au delà de Tignes, Olivier Zaragoza pose la question délicate de la charge du maire dans une station de ski. « Combien sont commerçants, hôteliers ou travaillent dans l’immobilier. Il faudrait tout arrêter une fois élu ? »
Bernard Reymond pose lui aussi la même question, pour avoir exercé ce mandat comme adjoint puis premier magistrat : « C’est un petit village de 2200 habitants avec de très gros moyens : un budget de 25 millions d’euros. Le maire a des pouvoirs trop importants. »
source :Le DL/J.L http://www.ledauphine.com /savoie/
mercredi 1 février 2012
QUAND LE PROCES D'UN CHOMEUR VIRE AU PROCES DE POLE EMPLOI ?
Quand le procès d'un chômeur vire au procès de Pôle emploi
22 NOVEMBRE 2011 - DE MATHIEU MAGNAUDEIX SOURCE MEDIAPART .
Au moment de requérir, le procureur est un peu embêté. De toute évidence, il semble considérer que cette affaire n'aurait jamais dû atterrir devant la dixième chambre correctionnel du Tribunal de grande instance de Paris.
C'est pourtant bien ce qui est arrivé. Ce mardi 22 novembre, Laurent G., demandeur d'emploi parisien de 50 ans, était convoqué devant la justice. Le prévenu, militant de la Coordination des intermittents et précaires (CIP) d'Ile-de-France, comparaissait pour «outrage à Pôle emploi». En octobre 2009, lors d'une action de ce collectif de chômeurs, Laurent G. aurait traité les agents de l'agence Pôle emploi de Vicq d'Azir (Xe arrondissement de Paris) d'«incompétents, de fainéants» et de «bons à rien». La directrice de l'agence avait porté plainte contre le militant. Plainte alors jugée recevable par le Parquet, qui a donc envoyé Laurent G. en correctionnelle pour «outrage à Pôle emploi, représenté par sa directrice». En droit pénal, l'outrage envers un agent public peut être puni de 7500 euros d'amende et de six mois de prison ferme.
On connaissait l'outrage à agent de police, l'outrage à magistrat, l'outrage au président de la République. Mais selon les associations de défense de chômeurs, «l'outrage à Pôle emploi» est une grande première. Mardi matin, deux ans après les faits, les amis, une vingtaine de militants et sympathisants de la CIP, étaient donc venus soutenir Laurent G. Mais bien vite, l'audience a viré en procès du service public de l'emploi, dont plusieurs témoins se sont appliqués à démontrer la cruelle incapacité de répondre à sa mission d'accompagnement des chômeurs.
Après une affaire de conduite en état d'ivresse sur les Champs-Elysées vite expédiée, Laurent G. est appelé à la barre. Dans sa déposition devant les policiers, la directrice de Pôle emploi affirme qu'il «vient régulièrement avec un groupe d'intermittents pour se plaindre» du travail de Pôle emploi, et qu'il a créé le 19 octobre 2009 un «sentiment d'insécurité» en traitant les agents de noms d'oiseaux. D'une voix calme, Laurent G. se dit «surpris de comparaître aujourd'hui». La CIP, dit-il, s'invite régulièrement dans les agences de Pôle emploi pour faire réviser des dossiers en carafe, accompagner des chômeurs radiés de façon abusive, faire débloquer des allocations non versées. «Oui, j'ai régulièrement critiqué le travail de Pôle emploi, reconnaît Laurent. Mais je n'ai pas outragé Pôle emploi, ni sa directrice.» Un peu plus tard, Laurent G. admettra bien avoir prononcé les mots qu'on lui reproche, mais sans viser un agent en particulier.
Premier témoin cité par la défense, Philippe Sabater, le secrétaire général adjoint du SNU, le principal syndicat de Pôle emploi, décrit une «situation intenable», alors que plus de 4,3 millions de Français sont inscrits au chômage. «Ce qui produit la violence des deux côtés du guichet, c'est la violence institutionnelle créée par la fusion» de l'ANPE et des Assedic, une «funeste erreur» selon lui. Il dénonce les suppressions de poste (2000 équivalents temps plein entre 2010 et 2011), la dégradation des conditions de travail, ou encore la décision récente de communiquer uniquement par Internet avec les demandeurs d'emploi.
«Du coup, les radiations administratives ont augmenté», soutient Philippe Sabater. Chaque mois, 60% des 480.000 sorties de Pôle emploi s'expliquent par des «cessations d'inscription pour défaut d'actualisation», des radiations administratives ou des sorties non expliquées. Le climat est de plus en plus tendu. Il y a quelques semaines, un demandeur d'emploi a pris quelques heures en otages deux responsables d'une agence parisienne. Mais selon la CIP, d'autres actes désespérés et pas médiatisés ont été recensés récemment – un demandeur d'emploi aurait ainsi tenté de se taillader les veines dans une agence de Seine-Saint-Denis pour obtenir une ouverture de droits, et un jeune intermittent menacé de se trancher la gorge dans l'agence Vicq d'Azir (une «action coup de poing» qu'il a même filmée).
Christine, responsable de l'accueil à la permanence de la CIP, se présente à la barre. La militante parle des refus de droits jamais motivés, des demandeurs d'emploi livrés à eux-mêmes quant à leurs droits, des queues qui se forment dans les agences pour parler au serveur vocal, le 3949 – car l'accueil des chômeurs est désormais minuté, et les entretiens en face-à-face sont devenus rarissimes, comme nous l'avons raconté dans une précédente enquête. Le juge l'interrompt d'un sourire las et lui lance une phrase qui montre qu'il n'apprend rien : «On suit la situation en lisant la presse...»
Après un troisième témoignage – une autre militante de la CIP –, Laurent G. revient à la barre. «Je ne sache pas que le droit d'exercer un droit à l'accompagnement des demandeurs d'emploi et de critiquer l'accueil qui leur est fait constitue un outrage!» Le jeune procureur se lève. Il ne masque pas sa gêne. «La poursuite du ministère public – qu'il représente pourtant en tant que magistrat du parquet – me semble d'un fondement juridique fragile», dit-il sans ambages. Et pour cause: le délit d'outrage ne s'applique en effet qu'aux personnes physiques (les agents publics), pas aux personnes morales comme Pôle emploi. En quelques mots, le représentant du Parquet vient de remettre en cause toute la procédure. Fait rare, il ne recommande aucune peine, et s'en prend même à Pôle emploi, dont aucun représentant n'a daigné pointer son nez au tribunal.
«Ce n'est pas si fréquent que le Parquet relève que des poursuites ne sont pas bien fondées légalement», se réjouit à la sortie du tribunal Elise Vallois, l'avocate de Laurent G. Pendant sa plaidoirie, l'avocate avait plaidé le «droit de critiquer l'action politique et administrative sans encourir de poursuite pénale». Visiblement, la justice est du même avis qu'elle. A moins d'une grosse surprise, la relaxe semble la plus probable. Jugement le 13 décembre.
Jugement du TGI de PARIS affaire d'un chômeur attaqué par POLE EMPLOI RSA HERTER outrage 3301P BAJ Elise ALLOIS
il a été relaxé.
http://www.mediapart.fr/journal/economie/221111/quand-le-proces-dun-chomeur-vire-au-proces-de-pole-emploi
dimanche 15 janvier 2012
Mort de José Monteiro, délégué CGT chez Still Montataire.
Mercredi 16 novembre 2011
J'apprends à l'instant la mort d'une crise cardiaque de José Monteiro, délégué CGT au CHST chez Still Montataire et l'un des principaux animateurs de la lutte contre la fermeture de l'entreprise où il avait travaillé toute sa vie. Il avait 56 ans.
Les salariés ont cessé le travail à l’annonce de la terrible nouvelle et mis en berne les drapeaux devant l’usine.
Ceux qui veulent liquider cette usine pour leurs intérêts financiers portent la responsabilité de sa mort par le stress imposé aux salariés depuis ce mois de juillet où est tombé la terrible annonce de la volonté de fermeture du site. La loi du fric tue les hommes.
José militant syndical actif depuis toujours n'avait pas ménagé son engagement et son énergie dans la lutte menée depuis 6 mois.
Il sera présent dans toutes les têtes lors du rassemblement solidaire prévu ce vendredi 18 novembre devant l’usine Still avec Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet.
Thierry Aury secrétaire départemental du PCF Oise
samedi 7 janvier 2012
Maître Jean-François TORELLI : plus blanc que blanc ??? ;-))))))
Actualité
vendredi 17 juillet 2009
Le liquidateur judiciaire doit rendre 120.000 euros aux Anglais ruinés
David Cook (à gauche), ici avec l'un de ses fils Luc, attend maintenant la restitution des 120.000 euros avancés par son père il y a cinq ans • photo Romain Perrocheau
Raymond Cook voulait racheter l'immeuble de son fils, en faillite. Maître Torelli avait bloqué la somme. La cour d'appel vient de casser le jugement du tribunal de commerce
Maurice BONTINCK
Petite devinette. Quelle est l'expression à mi-chemin entre «Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras» et «Donner c'est donner, reprendre c'est voler»? Réponse: «Donner et retenir ne vaut», ce qui est aujourd'hui écrit noir sur blanc sur le jugement du tribunal de commerce d'Angoulême, signé par la présidente de l'audience, Annie Enixon, le 18 septembre 2008, à propos de «l'affaire Cook». L'entreprise de cette famille anglaise de Charente, avait été liquidée en mai 2001. «Donner et retenir ne vaut» a permis au tribunal de commerce de donner le droit à Me Jean-François Torelli, le liquidateur de l'affaire, de continuer à bloquer sur un compte 120.000 euros déboursés par le père de David Cook fin 2004.
Requête «recevable mais mal fondée» selon le tribunal
A l'origine de cette bataille judiciaire qui débute en février 2006, la volonté de Raymond Cook d'aider son fils à rester dans sa maison de Condac avec sa femme et ses deux enfants de 19 ans. Le vieil homme, aujourd'hui âgé de 84 ans et qui vit toujours en Angleterre, rassemble alors une partie de ses économies pour se proposer de racheter la maison, deux jours avant la vente aux enchères prévue par le liquidateur le 1er décembre 2004. Raymond Cook avait même donné un pouvoir à son avocate pour participer aux enchères au cas où la vente aurait été maintenue. Mais au final, les 120.000 euros ne serviront pas à racheter l'immeuble. La somme, venue d'une banque anglaise et versée sur le compte du conseil de Me Torelli comme l'avait demandé ce dernier, restera bloquée et la vente aux enchères ne se fera jamais.
«Donner et retenir ne vaut», une expression venue du Moyen Age qui dit en substance qu'une donation est irrévocable. Le tribunal de commerce avait trouvé la parade pour ne pas donner suite à cette requête «recevable mais mal fondée» des Cook. «Un adage qui manifestement ne résulte d'aucune loi, si ce n'est celle du tribunal de commerce d'Angoulême», écrira Me Sonia Aimard-Loubère pour proposer «bien évidemment» à son client de faire appel.
Neuf mois plus tard, la cour d'appel de Bordeaux infirme totalement le jugement du tribunal de commerce angoumoisin. Me Torelli a été condamné le 23 juin dernier à «restituer» 120.000 euros au père de David Cook. Il doit également payer 5.000 euros pour les frais de justice.
Si le tribunal de commerce lui avait donné raison en première instance, Me Torelli, lui, ne s'était pas appuyé sur des «adages», mais sur des arguments de forme pour ne pas restituer cette somme. Ses avocats estimeront par exemple que M. Cook père n'a pas explicitement précisé qu'il voulait acheter l'immeuble, mais que son but était «d'apurer le passif de la procédure collective de son fils». Le liquidateur estimait que les 120.000 euros serviraient à combler le passif de la famille Cook, même si l'argent venait du père qui n'est pas concerné par la procédure de liquidation. Même si la somme avait été enregistrée sous un code «vente immobilière» par Me Torelli.
«Raymond Cook n'est pas un fantôme»
D'autres explications parfois étonnantes avaient été mises en avant. L'opposition de Raymond Cook serait irrecevable parce que ses coordonnées exactes n'auraient pas été précisées, empêchant «de vérifier si Raymond Cook était toujours vivant». Autant d'arguments balayés parfois ironiquement par la cour d'appel de Bordeaux, qui a par exemple estimé que «Raymond Cook est régulièrement identifié, ce qui permet au mandataire judiciaire de s'assurer qu'il n'est pas poursuivi par un fantôme».
Les Cook ont enfin gagné une partie au milieu d'une vie où ils ont tout perdu. Depuis un an et demi, David et Carla Cook sont au RMI, dans une maison qui ne leur appartient plus, qui a connu un incendie en 2006, avec des coupures régulières d'eau.
Depuis vingt ans, la famille Cook s'est installée en Charente. Depuis presque dix ans, elle est dessaisie de la disposition de ses biens, en application de l'article L.622 du code de commerce. Avec une entreprise en faillite, leur vie est alors entre les mains d'un liquidateur, chargé d'apurer le passif estimé à 160.000 euros et de faire valoir les droits des créanciers de David Cook, en particulier le Trésor public. Ce versant-là de l'affaire est encore loin d'être terminé. Mais ces 120.000 euros, c'est toujours ça que les Français n'auront pas.
Maurice BONTINCK
Charente Libre
22-11-2009
vendredi 17 juillet 2009
Le liquidateur judiciaire doit rendre 120.000 euros aux Anglais ruinés
David Cook (à gauche), ici avec l'un de ses fils Luc, attend maintenant la restitution des 120.000 euros avancés par son père il y a cinq ans • photo Romain Perrocheau
Raymond Cook voulait racheter l'immeuble de son fils, en faillite. Maître Torelli avait bloqué la somme. La cour d'appel vient de casser le jugement du tribunal de commerce
Maurice BONTINCK
Petite devinette. Quelle est l'expression à mi-chemin entre «Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras» et «Donner c'est donner, reprendre c'est voler»? Réponse: «Donner et retenir ne vaut», ce qui est aujourd'hui écrit noir sur blanc sur le jugement du tribunal de commerce d'Angoulême, signé par la présidente de l'audience, Annie Enixon, le 18 septembre 2008, à propos de «l'affaire Cook». L'entreprise de cette famille anglaise de Charente, avait été liquidée en mai 2001. «Donner et retenir ne vaut» a permis au tribunal de commerce de donner le droit à Me Jean-François Torelli, le liquidateur de l'affaire, de continuer à bloquer sur un compte 120.000 euros déboursés par le père de David Cook fin 2004.
Requête «recevable mais mal fondée» selon le tribunal
A l'origine de cette bataille judiciaire qui débute en février 2006, la volonté de Raymond Cook d'aider son fils à rester dans sa maison de Condac avec sa femme et ses deux enfants de 19 ans. Le vieil homme, aujourd'hui âgé de 84 ans et qui vit toujours en Angleterre, rassemble alors une partie de ses économies pour se proposer de racheter la maison, deux jours avant la vente aux enchères prévue par le liquidateur le 1er décembre 2004. Raymond Cook avait même donné un pouvoir à son avocate pour participer aux enchères au cas où la vente aurait été maintenue. Mais au final, les 120.000 euros ne serviront pas à racheter l'immeuble. La somme, venue d'une banque anglaise et versée sur le compte du conseil de Me Torelli comme l'avait demandé ce dernier, restera bloquée et la vente aux enchères ne se fera jamais.
«Donner et retenir ne vaut», une expression venue du Moyen Age qui dit en substance qu'une donation est irrévocable. Le tribunal de commerce avait trouvé la parade pour ne pas donner suite à cette requête «recevable mais mal fondée» des Cook. «Un adage qui manifestement ne résulte d'aucune loi, si ce n'est celle du tribunal de commerce d'Angoulême», écrira Me Sonia Aimard-Loubère pour proposer «bien évidemment» à son client de faire appel.
Neuf mois plus tard, la cour d'appel de Bordeaux infirme totalement le jugement du tribunal de commerce angoumoisin. Me Torelli a été condamné le 23 juin dernier à «restituer» 120.000 euros au père de David Cook. Il doit également payer 5.000 euros pour les frais de justice.
Si le tribunal de commerce lui avait donné raison en première instance, Me Torelli, lui, ne s'était pas appuyé sur des «adages», mais sur des arguments de forme pour ne pas restituer cette somme. Ses avocats estimeront par exemple que M. Cook père n'a pas explicitement précisé qu'il voulait acheter l'immeuble, mais que son but était «d'apurer le passif de la procédure collective de son fils». Le liquidateur estimait que les 120.000 euros serviraient à combler le passif de la famille Cook, même si l'argent venait du père qui n'est pas concerné par la procédure de liquidation. Même si la somme avait été enregistrée sous un code «vente immobilière» par Me Torelli.
«Raymond Cook n'est pas un fantôme»
D'autres explications parfois étonnantes avaient été mises en avant. L'opposition de Raymond Cook serait irrecevable parce que ses coordonnées exactes n'auraient pas été précisées, empêchant «de vérifier si Raymond Cook était toujours vivant». Autant d'arguments balayés parfois ironiquement par la cour d'appel de Bordeaux, qui a par exemple estimé que «Raymond Cook est régulièrement identifié, ce qui permet au mandataire judiciaire de s'assurer qu'il n'est pas poursuivi par un fantôme».
Les Cook ont enfin gagné une partie au milieu d'une vie où ils ont tout perdu. Depuis un an et demi, David et Carla Cook sont au RMI, dans une maison qui ne leur appartient plus, qui a connu un incendie en 2006, avec des coupures régulières d'eau.
Depuis vingt ans, la famille Cook s'est installée en Charente. Depuis presque dix ans, elle est dessaisie de la disposition de ses biens, en application de l'article L.622 du code de commerce. Avec une entreprise en faillite, leur vie est alors entre les mains d'un liquidateur, chargé d'apurer le passif estimé à 160.000 euros et de faire valoir les droits des créanciers de David Cook, en particulier le Trésor public. Ce versant-là de l'affaire est encore loin d'être terminé. Mais ces 120.000 euros, c'est toujours ça que les Français n'auront pas.
Maurice BONTINCK
Charente Libre
22-11-2009
vendredi 6 janvier 2012
Une justice parallèle !
LES DEUX JUSTICES DE LA FRANCE Une première justice honnête de façade pour le bon peuple, où les acteurs du système police justice et auxiliaires se démènent en appliquant au mieux la législation en fonction des circonstances et selon les moyens. Une deuxième justice parallèle sans aucune règle.
Des témoignages de victimes de cette justice qui n'en a que le nom , mais qui ne signifie plus rien .
Un soulèvement du peuple spolié qui n'en peut plus se précise de jours en jours.
2012 SERA DECISIF .
Une justice parallèle par latelevisionpaysanne
Le proces de la mafia Grenobloise par latelevisionpaysanne
Le proces de la mafia Grenobloise par latelevisionpaysanne
Vidéo torpillée!
Des témoignages de victimes de cette justice qui n'en a que le nom , mais qui ne signifie plus rien .
Un soulèvement du peuple spolié qui n'en peut plus se précise de jours en jours.
2012 SERA DECISIF .
Une justice parallèle par latelevisionpaysanne
Le proces de la mafia Grenobloise par latelevisionpaysanne
Le proces de la mafia Grenobloise par latelevisionpaysanne
Vidéo torpillée!
mercredi 4 janvier 2012
mardi 3 janvier 2012
COMBIEN SOMMES NOUS DE VICTIMES EN FRANCE ???
VICTIMES : des dizaines, non des centaines , non DES MILLIONS !!!!!
dimanche 1 janvier 2012
ALLO...ALLO .... JUSTICE ......
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