mardi 6 mars 2012

LE JOURNALISTE DENIS ROBERT


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SOUS LES PAVÉS, DENIS ROBERT 3/3 par

Denis ROBERT blanchi dans l'affaire Clearstream
Par LEXPRESS.fr, publié le 08/02/2011 à 16:30



La Cour de cassation a annulé la condamnation en appel du journaliste Denis Robert jeudi 3 février, après dix ans de procès contre la société Clearstream
Jeudi 3 février 2011, le journaliste d'investigation Denis Robert a été blanchi par la Cour de cassation de sa condamnation à payer 4500 euros de dommages et intérêts à la société Clearstream pour avoir affirmé l'implication de la chambre de compensation internationale luxembourgeoise dans le blanchissement d'argent sale. Trois documents du journaliste étaient visés : deux livres intitulés Révélations et La Boîte noire - alors qu'ils étaient épuisés, ils devraient être réédités dans une "version complète et enrichie", selon les déclarations de l'éditeur Laurent Beccaria à Actualitte.com - et un documentaire diffusé sur Canal +, intitulé Les Dissimulateurs, qui traitaient tous du fonctionnement douteux du groupe, bien avant que l'affaire ne devienne politique. Denis Robert compte maintenant demander réparation à la chambre de compensation. Contrairement à ce que nous avions annoncé précédement, il ne compte pas se consacrer désormais à la peinture, même s'il est peintre-plasticien à ses heures. Denis Robert a confié à LEXPRESS.fr qu'il comptait bien "persévérer dans le journalisme".


LE BLOG DE RENAUD REVEL révèle !!!!

Denis Robert renvoie Clearstream dans ses cordes.
LE 5 FÉVRIER 2011 12H40 | PAR RENAUD REVEL

Par trois arrêts en date du jeudi 3 février 2011, la Cour de Cassation a cassé les trois arrêts rendus par la Cour d’Appel de Paris le 16 octobre 2008 qui avait condamné Denis ROBERT pour diffamation à la suite de la publication de ses deux ouvrages « REVELATION$ » et « LA BOITE NOIRE » et de la diffusion du documentaire « LES DISSIMULATEURS » sur Canal +.

La Cour de cassation reconnaît ainsi que l’intérêt général du sujet traité et le sérieux de l’enquête conduite par Denis ROBERT autorisaient les propos et les imputations contenus dans ses deux livres et son documentaire.

Les avocats de Denis ROBERT, Michel ZAOUI et Bénédicte LITZLER, soulignent que les arguments retenus par la Cour de Cassation sont ceux-là mêmes qui ont été développés dans le cadre de sa défense au cours des dix années de procédure. Il s’agit d’une juste reconnaissance de la qualité de son travail.

Toutes les demandes de la société CLEARSTREAM à l’encontre de Denis ROBERT sont ainsi définitivement rejetées et elle est d’ores et déjà condamnée à verser à Denis ROBERT la somme de 9 000 euros, outre le remboursement des sommes qu’il avait dû verser à la suite de ses condamnations.

En revanche, en ce qui concerne les seules demandes de Denis ROBERT à l’encontre de CLEARSTREAM, les trois affaires sont renvoyées devant la Cour d’Appel de Lyon. Ce dernier entend effectivement demander réparation pour le lourd préjudice subi pendant les dix années de procédure au cours desquelles il a dû affronter l’acharnement et le harcèlement judiciaire de la Chambre de compensation Luxembourgeoise.

Il faut rappeler qu’à la suite de ses condamnations en 2008, CLEARSTREAM avait proposé une transaction à Denis ROBERT que celui-ci avait refusée, prêt à poursuivre le combat judiciaire jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour voir ses droits reconnus.

Beau combat, en tout état de cause, que celui de ce journaliste pugnace qui, pris dans ce tourbillon qu’est cette énorme affaire, n’aura jamais rien lâché.


vendredi 2 mars 2012

SAVOIE TIGNES,LE MAIRE DE TIGNES Olivier ZARAGOZA COMPARAIT POUR PRISE ILLEGALE D'INTERET

LE JUGEMENT SERA RENDU LE 26 MARS PROCHAIN



Le maire de Tignes Olivier Zaragoza se défend de tout enrichissement personnel dans la transaction concernant l’immeuble du Jhana. Une audience très attendue ce lundi au tribunal d’Albertville. Le DL/J.L

Le maire de Tignes Olivier Zaragoza se défend de tout enrichissement personnel dans la transaction concernant l’immeuble du Jhana. Une audience très attendue ce lundi au tribunal d’Albertville. Le DL/J.L

Le conseil municipal de Tignes a adopté mercredi, une motion de confiance et de soutien à Olivier Zaragoza, le maire de la commune. Celui-ci attend son jugement qui sera rendu le 26 mars prochain après sa comparution le 30 janvier dernier devant le tribunal correctionnel d’Albertville pour prise illégale d’intérêt. Six mois de prison avec sursis, une amende de 40 000 euros, la privation des droits civiques et une peine d’inéligibilité ont été requis par le parquet. Le conseil municipal a voulu réaffirmer sa détermination à poursuivre le travail engagé et sa solidarité avec le maire.

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Le maire Olivier Zaragoza comparaît suite à une plainte de Bernard Reymond pour prise illégale d’intérêt. L’un et l’autre assurent vouloir assister à cette confrontation qui divise profondément la commune de Haute Tarentaise.

Pour l’entourage de Bernard Reymond, maire de 1995 à 2001, l’affaire est entendue : « le maire a usé de sa fonction pour s’enrichir personnellement. » L’accusation du plaignant est grave. Elle porte sur la séance du 2 avril 2008 au cours de laquelle « le conseil l’a autorisé, en sa qualité de maire, à signer une convention d’aménagement avec la “SAS MGM” pour le projet de construction de l’immeuble “Le Jhana” dans lequel il était directement intéressé à titre de futur propriétaire d’un lot destiné à usage commercial. » En l’occurrence un magasin de sport.

Pour Bernard Reymond, « le maire a été pris la main dans le sac ». Un argument largement développé pendant des mois passés à tenter de discréditer Olivier Zaragoza sur un site internet. « C’est le seul moyen de briser la loi du silence. »

En face, le maire se dit « serein et prêt à s’expliquer. Il n’y a pas eu d’enrichissement personnel et la collectivité n’a subi aucun préjudice. Je me trouve face à un homme du passé, aigri, qui s’acharne à me déstabiliser en attaquant l’homme plutôt que ses réalisations. » Il estime que Bernard Reymond lui reproche son sens des affaires. « C’est interdit ? En tant que président de SEM (société d’économie mixte), mon patrimoine est épluché plus que celui de n’importe quel citoyen. Il y a une étanchéité totale entre ma vie professionnelle et ma fonction élective. »

Au delà de Tignes, Olivier Zaragoza pose la question délicate de la charge du maire dans une station de ski. « Combien sont commerçants, hôteliers ou travaillent dans l’immobilier. Il faudrait tout arrêter une fois élu ? »

Bernard Reymond pose lui aussi la même question, pour avoir exercé ce mandat comme adjoint puis premier magistrat : « C’est un petit village de 2200 habitants avec de très gros moyens : un budget de 25 millions d’euros. Le maire a des pouvoirs trop importants. »

source :Le DL/J.L http://www.ledauphine.com /savoie/