vendredi 16 décembre 2011

Jean-François Torelli vise Nicolas Jacquet - CharenteLibre


LA CHARENTE LIBRE DU 15 DECEMBRE 2011 .

TRIBUNAL D'ANGOULEME : Le SCUD de Torelli contre le PROCUREUR

Me Torelli a obtenu le renvoi de sa demande de suspension provisoire en invoquant deux questions prioritaires de constitutionnalité. Réponse le 13 janvier 2012. Il s'estime victime d'acharnement et se défend bec et ongles. Mais une nouvelle mise en examen et le conseil de discipline de la profession le guettent.


Il y a quelques semaines, Jean-François Torelli a demandé le dépaysement de l'instruction judiciaire qui le vise au tribunal de grande instance (TGI) d'Angoulême. Dans ses arguments, il met en cause Nicolas Jacquet, le procureur de la République d'Angoulême.

Il assure que ce dernier, par le passé, a été salarié dans l'étude de Jean-Louis Laureau, l'un de ses concurrents. Dans son arrêt, la cour de cassation a balayé l'argument, la carrière du procureur d'Angoulême n'ayant jamais fait de détour par l'étude d'un administrateur judiciaire. D'étudiant en droit, il est devenu magistrat, ce qu'il a toujours été depuis le début de sa carrière. Le dossier n'a donc pas été dépaysé et sera toujours instruit à Angoulême, a décidé la Cour de cassation.

Pourtant hier, Me Olivier Morice a resservi l'argument de la proximité entre Nicolas Jacquet et des mandataires judiciaires oeuvrant en Charente. Il a même assuré que Jean-Claude Marin, le procureur général près la cour de cassation, aurait reconnu «la difficulté des liens entre le parquet d'Angoulême et d'autres mandataires».

Ce qui n'apparaît pourtant à aucun moment dans les conclusions de Jean-Claude Marin. Face à la presse, dans la salle des pas perdus à Périgueux, Olivier Morice a continué de défendre la thèse du complot, de l'acharnement dont serait victime son client. «Me Torelli gêne. Dans le cadre d'une autre procédure, il a mis en cause d'autres administrateurs et mandataires.»

Me Morice fait référence au dossier des Papeteries de Veuze dans laquelle Me Torelli s'oppose justement à Jean-Louis Laureau, l'administrateur des Papeteries. Cette contestation a été étudiée fin octobre par le tribunal de commerce. La décision doit être rendue aujourd'hui.

1 commentaire:

  1. Bonjour, connaissez vous l'issue de Me Torelli c Nicolas Jacquet? J'ai consacré un billet au second dans mon blog.

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