vendredi 16 décembre 2011

Maître Jean-François Torelli débouté à Bordeaux


Jean-François Torelli, mercredi à Périgueux. PHOTO J.-C. SOUNALET

SUD OUEST VENDREDI 16 DECEMBRE 2011 .

Sur tous les fronts, le mandataire judiciaire contestait le dessaisissement de cinq affaires.

Décidément, l'affaire Torelli se décline sur plusieurs fronts judiciaires. À peine obtenu du tribunal de Périgueux le renvoi au 13 janvier d'une demande de suspension provisoire, le mandataire judiciaire, poursuivi depuis septembre pour « abus de confiance aggravé », a vu une de ses contre-offensives balayées par la cour d'appel de Bordeaux.

Dessaisi en novembre de cinq affaires de liquidation d'entreprises à l'initiative du tribunal de commerce d'Angoulême, Jean-François Torelli ne s'avouait pas vaincu pour autant.

Ainsi avait-il déposé autant de requêtes à l'encontre de la juridiction consulaire, se gardant au passage de transmettre les dossiers au mandataire nommé à sa place. Toutes ses demandes ont été rejetées, hier, fait savoir un communiqué du parquet général de Bordeaux.

Attaques contre le procureur
En parallèle, la défense de Jean-François Torelli réclamait ni plus ni moins le dessaisissement des juges d'instruction angoumoisins. En somme, le dépaysement de l'instruction en cours. Était mise en question la partialité de la juridiction sur fond d'inimitiés et de désaccord (1) entre Mes Jean-Louis Laureau et Jean-François Torelli, respectivement administrateur judiciaire et liquidateur des papeteries de Veuze.

Entre autres arguments, Nicolas Jacquet, procureur de la République, se voyait reprocher noir sur blanc des fonctions antérieures dans l'étude versaillaise de Me Laureau. Requête elle aussi rejetée par Jean-Claude Marin, le procureur général près la cour de cassation, le 23 novembre. Pour mémoire, Nicolas Jacquet a bien passé les portes de l'étude de Me Laureau. Il était étudiant en droit, c'était à l'occasion d'un stage découverte… d'un jour. Espérons qu'il n'était pas de corvée à la machine à café.

D. B.

(1) Le délibéré du litige devait être rendu hier par le tribunal de commerce. Il est prorogé de quelques jours.

Charente · Angoulême · justice

1 commentaire:

  1. tahor
    12/09/2011, à 18h37 : Tout le monde suppose que des "liens" existent entre "Torelli, et des avocats "sulfureux", des experts comptables "douteux", bref de ces "pseudo" notables , de l'etablishment cognaçais .Mais ce ne sont pas des suppositions, ce sont des certitudes . Oui un célèbre avocat qui a defrayé la chronique passait des longs moments ( avec son superbe coupé haut de gamme) avenue Victor Hugo, sûrement pour "établir" des plans pas clean. J'ai personnellement des dossiers sur eux qui à coups sûrs pourraient mettre "le feu aux poudres", cette fois c'est l'actualité qui me donne raison, et je passe à l'acte, j'ai adressé au ......de la un dossier chargé ????????????? à suivre .......

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